
Apr 05, 2022
« Il demande, je suis quoi pour toi
je mets mes mains sur ses genoux
et murmure, tu
es tous les espoirs
que j’ai eu dans ma vie
sous forme humaine » Rupi Kaur dans son reucueil Lait et miel.
C’est beau, c’est émouvant! C’est de la poésie.
J’ai grandi en lisant les poètes arabes tel que Jibran Khalil Jabran avec son œuvre Le prophète que mon père gardait jalousement dans sa petite bibliothèque, tel que Mahmoud Darwish que mon frère ainé me lisait aux années 80s. Il fallait voir ma joie quand j’ai trouvé son œuvre Présente absence dans la collection de la bibliothèque.
Il y en a d’autres dont j’oublie le nom, mais je me rappelle la force de leurs vers. C’était sublime! certains diront thérapeutique!
Adolescente, j’ai découvert la poésie française européenne. Je suis vite tombée amoureuse des poèmes d’Hugo; J’étais envoutée par les poèmes de Jacques Prevert, de Brassens et de Brel.
Plus tard dans ma vie, j’ai connu la poésie perse que mon mari m’a appris à aimer, j’ai lu des extraits de Firdawsī, de Rumi et de Hafiz.
Cette année est une nouvelle étape dans mon parcours poétique. Tout a commencé avec le recueil Rupi Kaur, Lait et miel, simple et puissant, je l’ai lu d’un trait. J’ai alors décidé d’explorer la poésie canadienne et je n’ai pas été déçue.
J’ai apprécié les oeuvres d’ Amber O'Reilly Boussole franche et ceux de Marie Uguay, Poèmes et Autoportraits, et j’ai aimé lire la poésie autoctone de Janet Marie Rogers, Tant que brille le soleil. j’ai découvert le Slam avec Just Jamaal the poet et le haiku avec André duhaime que je lis maintenant pour ma fille tout autant que Dennis Lee.
Je suis certaine que la liste est longue, mais je prendrai le temps de les connaitre et de les introduire à ma fille, juste comme l’a fait mon père avec moi lorsque j’étais petite.